La tristesse du néant
Longeant les rives de la mer des dragons, regardant le ciel, un jeune homme marchait avec le temps. Il s’assit sur un rocher face à l’océan. Attendant que le temps passe, il regarda l’horizon. La nuit tombait, immobile et impassible, il fixait le lointain.
L’astre du jour se leva, réchauffant de sa lumière cet être englouti dans l’obscure fraîcheur de la nuit.
Le temps continua sa route. Délaissé de tous, il resta assis. Les rochers ressentir la tristesse et la solitude qu’éprouva le jeune homme. Du jour à la nuit, de la nuit au jour. Du chant mélodieux des oiseaux aux pluies torrentiel déversé lorsque le ciel hurle de rage.
Sur ce rocher, face à l’immense étendue d’eau, il resta assis.
Un mois s’écoula, il mangea les insectes passant à proximité, buvant l’eau offerte par le ciel.
Il attendait.
De fixer l’horizon, il devenu aveugle.
De manger si peu, il se flétri.
Un autre mois passa.
Toujours assis sur ce rocher face à l’océan, seul et ignoré de tous, il sembla être âgé de 40 cycles.
Inlassablement, il fixa toujours l’horizon. Désormais aveugle, son esprit lui rappela l’image de cette gigantesque étendue d’eau.
Trois mois furent passés depuis son arrivée.
Ressemblant à un homme flétri par la vie et sur le point de rentre son dernier souffle en ce monde .Il senti partir son âme. Il remercia l’océan de ne pas l’avoir abandonner, ainsi que le rocher sur lequel il été assis.
Son corps senti une fraîcheur l’envelopper. Très vite un vent glacé l’entoura. Triste de mourir, il se réjouit néanmoins de quitter cette solitude.
Son corps se couvrit de givre.